Napoléon, après la bataille de Marengo crève de faim et demande à son cuisinier de lui préparer quelque chose alors qu'il n'y a plus rien dans les cantines. Auprès des paysans du coin, on récupère des poulets, des tomates et l'on met tout dans la cocotte. A l'origine, ce plat est donc préparé en toute hâte avec du poulet, le cuisinier pressé n'aurait pas eu le temps de découper le veau. Simple, moelleux et parfumé, léger. Très facile à faire, se réchauffe parfaitement. Plat fétiche que je cuisine très souvent.
Pour 5 personnes
750 g de sauté de veau
25 cl de vin blanc
2 échalotes
2 gousses d’ail
400 g de tomates pelées
1 bouquet garni
12 olives noires
500 g de champignons
Huile d’olive
Gros sel, poivre
Dans une cocotte, faire revenir la viande découpée en gros cubes à feu
modéré avec très peu d’huile d’olive. Lorsque la viande est très légèrement
dorée, ajouter les échalotes émincées et
l’ail écrasé.
Avec des haricots verts |
Laisser cuire 5 min. Mouiller avec les tomates pelées et le vin
blanc. Ajouter le bouquet garni (thym, laurier, persil), du sel et du poivre. Faire
cuire à feu doux pendant 1h30.
Avec des endives |
Nettoyer les champignons, les couper en
quatre et les faire sauter à sec pour qu’ils rendent l’eau de végétation. Ajouter
les champignons et les olives dans la cocotte et poursuivre la cuisson 30 min tout doucement à découvert pour que la
sauce épaississe.
Dans tous les cas, présenter avec des tortellini, du parmesan et un soupçon de persil.
UNE RECETTE SURE !
RépondreSupprimerQuand notre mère préparait un sauté de veau Marengo, elle avait l’habitude de nous dire : « C’est une recette sûre ». Ce plat passait plutôt bien auprès de ses enfants !
Je me souviens que BALZAC adorait lui aussi le veau Marengo . Un cent d'huitres d'Ostende, une paire de perdreaux rôtis, un veau marengo, une sole normande, des entremets et des fruits... tel est le menu d'un des repas d'Honoré de Balzac qui a donné l'idée à l'écrivain Gonzague Saint-Bris et au chef tourangeau Jean Bardet d'écrire "Le Bel appétit de Monsieur de Balzac". Lorsqu'il passait à table, l'appétit d'Honoré de Balzac ne connaissait aucune limite. Cela dit, Balzac n'était pas un baffreur, mais au contraire un gourmet raffiné .
A l'issue d'un dîner, Théophile Gautier a ainsi pu décrire la "joviale gourmandise" de son convive qui "buvait d'une façon pantagruélique".
Si Balzac n'est pas avare de détails culinaires, il n'a pas donné, contrairement à Alexandre Dumas, le détail des recettes citées dans ses romans. Je me console avec les recettes d’Ici et d’Isca !
Nadine
Merci beaucoup Nadine pour ce commentaire historique. Il faut que je me procure le livre de Jean Bardet. Quant à A. Dumas, il parait que c'est le meilleur livre de cusine ! Je lis et relis en ce moment et ce depuis 20 ans celui d'Alice Toklas qui raconte les repas qu'elle préparait pour Gertrude Stein et tous les peintres les plus illustres : Picasso, Matisse, un régal !
Supprimer