Le hors-d'oeuvre, par définition "en dehors du menu", désignait autrefois le premier plat d'un repas, et en particulier d'un déjeuner car le dîner commençait par un potage. Il devait mettre en appétit, mais être suffisamment léger pour permettre d'apprécier les mets suivants. L'expression "hors-d'oeuvre variés" désignait donc un assortiment présentable et équilibré de crudités essentiellement. Ça, c'est la version classique, traditionnelle.
Aujourd'hui, le hors-d'oeuvre est souvent remplacé par les verrines, composées pour la plupart de préparations assez riches, à base de mousses diverses et variées, pas toujours identifiables ni guère ... estimables pour ne pas dire inconsommables ! Bref, je préfère me souvenir des hors-d'oeuvre que l'on préparait pour les repas de famille comme les communions. Le boulanger conseillait alors de prévoir plus de pain frais et croustillant car c'est tellement bon avec les crudités !
Pour ce plateau, j'ai vraiment joué la simplicité, l'accent étant mis sur l'assortiment de couleurs. Salade de betteraves avec une pointe d'échalote et de persil, salade de carottes avec un zeste de citron, salade de chou rouge avec un bon vinaigre de Xérès et taboulé de chou fleur au cumin et aux raisins de Corinthe.
J'aurais pu agrémenter la salade de betteraves avec quelques amandes,
remplacer le citron par de l'orange dans la salade de carottes et compléter avec oignons rouges, olives, et cumin,
ajouter quelques graines de grenade dans le taboulé de chou-fleur,
ou bien mélanger quelques petits cubes de vieux comté,
ou encore des segments d'orange et des pistaches. Tout est permis pour ces hors d'oeuvre qui se préparent à l'avance.