Depuis mon retour de Turquie, je ne rêve que de douceurs à l'eau de rose. Je m'étais procurée tout le nécessaire à la réalisation des loukoums lorsque je me suis aperçue qu'il me restait des blancs d'oeuf au frais. Certes, j'aurais pu les congeler mais je me suis rabattue sur les macarons.
Pour 30 macarons
Crème au beurre mousseline
55 g de sucre
30 g d'eau
2 jaunes
110 g de beurre
2 bouchons d'eau de rose
1 soupçon de rouge carmoisine
Pour la pâte à macarons
200 g de sucre glace
120 g de poudre d’amande
30 g de sucre semoule
100 g de blancs d’œuf vieillis
Colorant rouge carmoisine
Réaliser la pâte à macaron : Torréfier la poudre d’amande au four préchauffé à 120° pendant 10 min. Mixer finement la poudre refroidie et le sucre glace. Tamiser le tout. Monter les blancs en neige en commençant par ajouter une infime pointe de colorant. Commencer par battre doucement au fouet, puis lorsque les blancs sont mousseux ajouter petit à petit le sucre semoule et augmenter la vitesse jusqu’à la formation d’une neige ferme. Incorporer la poudre aux blancs en neige avec une maryse délicatement afin qu’ils restent mousseux. Le mélange ne doit pas devenir coulant mais rester légèrement épais.
Placer dans une poche à douille et former de petits dômes sur un papier sulfurisé posé sur les gabarits choisis (voir recette de base). Laisser croûter 30 min. Préchauffer le four à 160°. Poser le papier sur une plaque percée de petits trous. Enfourner pour 12 min à peine. Laisser refroidir avant de décoller les coques. Marquer l'intérieur des coques avec le pouce pour faciliter le remplissage.
Réaliser la crème au beurre : Cuire le sucre avec l’eau afin d’obtenir un sirop qui soit assez poisseux pour former un fil d’un doigt à l’autre quand on y touche : c’est la cuisson au filet (106°). Le verser alors lentement sur les jaunes placés dans un bol haut, pendant que l’on bat au fouet électrique à vive allure, jusqu’à refroidissement complet (environ 10 min). Travailler le beurre à la fourchette dans un bol pour le lisser ; il sera plus facile à incorporer puis ajouter un soupçon de colorant, l'eau de rose et bien fouetter l'ensemble.
Remplissage : Garnir les coques à la poche à douille n°10 et réserver au frais. Savourer au bout de 2 jours.
Outre les macarons, se trouvent sur le buffet, l'incontournable baba au rhum ainsi qu'une charlotte à l'orange.
ben dis donc moi quand il me reste des blancs d'oeufs je fais pas des chefs -d'oeuvre comme toi
RépondreSupprimerIl suffit d'essayer, c'est faisable (délicat mais pas difficile).
Supprimerj'ai essayé une fois les macarons
Supprimerpour essayer
pas extraordaire mais pas mal pour une première fois
mais bcp de travail pour 2 personnes quand même et puis pas super mégafan non plus
:)
bisous par contre la confiture de litchis de Julia essaie top
ce matin sur les tartines bon dimanche je file
en ce moment je fais plus de trucs sucrés basiques moins envie de sophistiqué
et puis presque 6 mois sans rentrer ds la cuisine aussi ....
Tu fais bien de me faire penser à la confiture de litchis de Julia, elle manque cruellement au palmarès des confitures d'hiver !
Supprimery en a presque plus déjà à refaire !
SupprimerDiabolique cette recette,chère Isabelle !!! Après l'avoir lue, j'ai fermé les yeux et je me suis rappelé ces mots de l'académicien François CHENG, dans son livre d'entretiens avec Françoise SIRI, et où François CHENG évoque à propos des macarons au parfum de rose "cette teinte pastel, si invitante, cette rondeur si conforme à la bouche. Une fois entre les dents, cette sensation tactile du croquant qui se fond dans le moelleux. Puis se répand dans la bouche une succession de saveurs et de fragrances qui s'entraînent les unes les autres, se répondent les unes les autres, s'interpénètrent en un tout caressant et vivace, sans que jamais le sucré ne vienne le gâter. Puis ce tout se déplace vers l'arrière du palais, se transmuant en un arrière-goût où, pendant un instant les premières saveurs et fragrances semblent revenir, mais cette fois quintessenciés en une sorte de résonance infinie". La gastronomie française est définitivement d'origine aristocratique.
RépondreSupprimerMerci chère Nadine pour cet hymne aux macarons à la rose ! Avec la fleur d'oranger, deux fragances dont je me délecte tout autant. A vendredi avec joie ...
SupprimerWaouuuu ! Ils sont tellement magnifiques que, même si je préfère la fleur d'oranger à l'eau de rose, je chiperais bien quelques macarons... pour goûter ces saveurs !!!
RépondreSupprimerA ces saveurs venues d'ailleurs quand en plus elles nous rappellent un beau voyage…. Ici elles t'ont permis de nous présenter ces magnifiques macarons, de toute beauté.
RépondreSupprimerOh voilà de beau macarons plein de saveurs tu sais faire voyager nos papilles
RépondreSupprimerBonne journée bisous La cuisine de poupoule
ils sont très beaux!!
RépondreSupprimerbonne semaine
Quelle jolie couleur pour tes macarons, un parfum méga présent dans notre cuisine. Bisous
RépondreSupprimerils sont superbes ces macarons ! je m'y suis tenté ce weekend mais le résultat n'était pas le même du tout, il va encore falloir que j'y travaille ! bonne journée bises
RépondreSupprimerc'est un appel à la douceurs ces macarons!!!! bisous bisous
RépondreSupprimerWaouh, tu maîtrises les macarons à merveille ! Ce parfum de rose doit être subtil et délicat.
RépondreSupprimerAbsolument superbes ! Cette couleur est divine...
RépondreSupprimerIls sont superbes, et cette couleur .... j'adore !!
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