Utiliser différents morceaux complémentaires : gîte avec os, paleron et queue. J'évite le plat de côtes trop gras. Pour obtenir un bon pot-au-feu, il faut avant tout un excellent bouillon. Or, ces deux objectifs semblent incompatibles. En effet, pour le pot-au-feu, la viande doit être plongée dans un bouillon chaud. Mais pour un bouillon dans les règles de l'art, on opère à partir d'eau froide.
Voici la solution : réaliser le bouillon en plongeant la queue dans l'eau froide puis lorsque le bouillon brûlant est corsé, plonger les autres viandes. Le pot-au-feu, c'est simple mais beaucoup de précautions sont à observer. Prévoir une grande quantité car il existe mille manières d'accommoder les restes.
Ingrédients
1 kg de gîte
1 kg de paleron
1 kg de queue
2 oignons
2 clous de girofle
2 branches de céleri
1 bouquet garni
1 livre de poireaux
4 carottes
3 navets
3 pommes de terre
Sel, poivre
La veille : Préparer le bouquet garni en ficelant du persil, 1 branche de thym (j'ai mis du thym en vrac) et 2 feuilles de laurier. Pour ma part, j'ajoute du vert de poireau. Verser de l'eau froide jusqu'au tiers dans une grande marmite : le but est d'obtenir un bouillon concentré. Placer la queue en morceaux, ajouter le bouquet garni, les oignons non épluchés piqués chacun d'un clou de girofle, 1 cs de gros sel et beaucoup de poivre. Porter à ébullition et écumer au fur et à mesure. Baisser le feu, couvrir et laisser cuire 1/2 h.
Le bouillon se corse : ajouter les autres morceaux de viande avec le céleri. Rajouter éventuellement un peu d'eau mais attention, le but n'est pas de noyer la viande. La cuisson à petits frémissements doit durer au moins 4 heures. Laisser refroidir : je mets la marmite sur le balcon en hiver. Toute la graisse se fige.
Les légumes ne doivent pas cuire trop longtemps : ils gardent leur saveur. Couper la ficelle des poireaux avec des ciseaux, les fagots restent présentables.
Présenter avec de la betterave râpée, de la betterave au vinaigre, du concombre, du céleri rémoulade, des cornichons, de la moutarde, de la sauce gribiche, du gros sel. Bref, plein de bonnes choses.
Si on a la patience on peut aussi ajouter du coulis de betterave, c'est délicieux. Avec les restes on prépare un boeuf miroton, une salade de pot-au-feu, un hachis parmentier, du chou farci ou encore des ravioli.
Si on a la patience on peut aussi ajouter du coulis de betterave, c'est délicieux. Avec les restes on prépare un boeuf miroton, une salade de pot-au-feu, un hachis parmentier, du chou farci ou encore des ravioli.
Très bonne recette, simple à faire.
RépondreSupprimerLu ce week-end , à la bibliothèque historique de Besançon, dans l’Encyclopédie Larousse de 1867 que «le pot-au-feu est la base de notre cuisine, c’est par lui que notre cuisine nationale se distingue de toutes les autres »
RépondreSupprimerLu aussi que le terme pot-au-feu désignait initialement le pot « à » feu, c’est-à-dire le pot dans lequel on faisait revenir un bouillon aromatique auquel on ajoutait viandes et légumes.
Bisous bisontins cher Iabelle.
Nadine
Oh merci Nadine pour ces précisions ! Toiut à fait d'accord évidemment avec cette idée que le pot-au-feu nous distingue des autres cuisines !!! Bises
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