Chaque jour, une soupe copieuse était au menu lors de notre voyage en Roumanie et c'était toujours un délice.
Ingrédients
8 tranches fines de poitrine fumée
1 gros oignon
1 gousse d'ail
400 g de tomates pelées
1 belle poignée de haricots blancs
Persillade
Sel, poivre
Faire tremper les haricots dans de l'eau pendant 6 heures puis les blanchir à 85° dans une petite casserole pendant 30 min. Egoutter et laisser refroidir. Faire revenir la poitrine sans matières grasses dans une poêle antiadhésive. Réserver lorsqu'elle est bien dorée. Faire fondre à la place l'oignon émincé et l'ail écrasé. Mouiller avec les tomates pelées. Laisser mijoter 5 min puis verser 1 litre d'eau bouillante. Assaisonner, incorporer les haricots et poursuivre la cuisson 30 min. Présenter avec la poitrine détaillée et réchauffée ainsi que la persillade. Ne pas hésiter à présenter avec des petits croûtons.
Au début du XVe, le voïvode Etienne le Grand de Moldavie, tout en résistant à l'invasion ottomane, fera construire de fameux monastères aux sublimes fresques polychromes intérieures et extérieures, parfaitement conservées. Les monastères de Bucovine, soit une quarantaine de fondations religieuses, toutes plus belles les unes que les autres, correspondent à une bataille gagnée "au Pays d'en Haut", autrement nommé "Pays des Hêtres". Commençons par le monastère de Voronet :
Cette chapelle Sixtine de l'Orient, construite en trois mois et trois semaines selon un plan en forme de trèfle est renommée pour son bleu unique.
On remarque le jugement dernier avec à gauche le paradis et l'arbre de vie, à droite, l'enfer avec les démons. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le monastère de Moldovita qui se situe, comme son nom ne l'indique pas à Vatra Moldovitei, où une procession allait avoir lieu.
Des fleurs tout le long de chemin, les fidèles ayant revêtu leurs plus beaux atours pour accueillir une personnalité de l'église orthodoxe.
Je n'ai qu'un regret : ne pas m'être offert un gilet sans manches brodé et fourré comme celui de la petite fille ou du musicien. Mais ce n'est pas grave, je retournerai l'an prochain en Roumanie ...
Ci-dessous le siège de Constantinople, allégorie de la résistance des Moldaves contre les Ottomans.
Et je termine par l'ensemble iconographique le plus riche du nord-ouest de la Moldavie, le testament de l'art Moldave : le monastère de Sucevita, domaine parfaitement entretenu aux fresques à dominante vert foncé, dans un vallon bordé de collines couvertes de 500 ha de forêts habitées par les ours et les loups. Très dépaysant !
A l'entrée de l'église, les murs recouverts du calendrier orthodoxe laissent entrer une lumière tamisée qui capture l'or utilisé dans les peintures : c'est tout simplement féérique. Les photos étant interdites, je n'ai pas pu immortaliser ce trésor.
Sur le mur sud, on admire l'arbre de Jessé encadré de la frise des philosophes antiques, parmi lesquels on reconnaît, entre Sophocle et Aristote, Platon avec un cercueil sur la tête car il méditait beaucoup sur la mort et l'immortalité de l'âme.
Qui saura le retrouver sur la bande dessinée ? Pour d'autres visites en Roumanie, c'est par ici.
merci pour ces partages (je repasse plus tard +)
RépondreSupprimerSuperbe soupe bien complète
RépondreSupprimerBises
Ce voyage gourmand est bien agréable. Bisous.
RépondreSupprimerOh voilà une belle et bonne soupe que tu nous présente. merci pour se voyage.
RépondreSupprimerBonne journée
Bisous
une belle soupe et de très belles photos
RépondreSupprimerbises