J'ai essayé plusieurs recettes, celle-ci est vraiment bien. Pas de cuisson au four, le porc caramélise de lui-même dans un sautoir.
Ingrédients pour 3
600g de travers
1 cc de gingembre en poudre
1 cs d'huile neutre
1 cs d'huile neutre
3 cs de soja
2 cs de sucre
2 cs de sucre
1 cs de vinaigre de vin
Demander au charcutier de couper le travers en deux dans la longueur,
on obtiendra ainsi de petites bouchées, c'est plus élégant que ça :
Découper ensuite le travers en morceaux et les blanchir 20 min dans une casserole d'eau bouillante : ils seront plus tendres et moins gras. Faire revenir les travers dans l'huile chaude, ajouter la cuiller bombée de gingembre. Mouiller avec 200 ml d'eau, incorporer le sucre, le soja et le vinaigre. Couvrir et faire réduire une heure à feu doux. Retirer le couvercle en fin de cuisson, et laisser caraméliser. Servir avec du riz basmati.
Il y a beaucoup d'os, prévoir la quantité de viande en conséquence. Je ne sale pas, la sauce soja l'est déjà. C'est facile, rapide et délicieux.
J'adore les travers de porc caramélisés. C'est la recette favorite de mes enfants...J'ai appris à les cuire aux Etats Unis d'après une recette parue dans le New York Times. Je les fais d'abordt blanchir puis cuire complètement (soit à l'eau soit au four) et ensuite je les fais griller avec une sorte de laque avec un tiers ketchup un tiers soja un tiers miel...
RépondreSupprimerJe les connais bien tes travers et en raffole : je passe commande pour juillet. Bises.
SupprimerBonjour chère Isabelle, bonjour chères blogueuses
RépondreSupprimerLe jour où j'ai vraiment aimé le porc , j'avais 6 ans. On venait de m'offrir un cochon tirelire en porcelaine. Depuis , le porc et moi , on ne s'est plus quitté. En dévorant des yeux la recette des travers de porc caramélisés proposés par Isabelle , il m'est revenu à l'esprit ces quelques lignes de PROUST dans la Recherche du temps Perdu" : "un jour de printemps , comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire mangé, contre mon habitude, des travers de porc caramélisés. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle revint au bout d'une heure et demi avec une assiette bien remplie .Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à ma bouche un morceau de travers de porc. Mais à l’instant même où la bouchée toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie? Je sentais qu’elle était liée au goût du travers de porc, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle? Que signifiait-elle? Où l’appréhender? ". On ne dira jamais assez tout ce que doit la littérature aux travers de porc.
Cordialement
Patrice.
Si le travers de porc procure une puissante joie et t'inspire autant, parfait : c'est inespéré. Tout le monde devrait adopter cette recette.
RépondreSupprimerce plaisir délicieux procuré par un travers de porc ce n'est pas politiquement correct ,il n n'y a que le talent de Proust et de Patrice associés pour nous le faire avaler ,ce travers .
RépondreSupprimerbises
Anne
finalement c'est une histoire de famille ,mais j'aime bcp le travers