dimanche 2 mars 2014

Merveilleux

Pâtisserie très sucrée du Nord de la France, revenue à la mode récemment et qui évoque le Directoire avec ses Incroyables et ses Merveilleuses.













Pour 8 Merveilleux
Meringue française
Chocolat en plaque

Pour la crème
20 cl de crème liquide
200 g de mascarpone

70 g de sucre glace
1 sachet de sucre vanillé











Cuire des meringues plates et rondes avec de la meringue française - lien - .  


J'ai employé une douille lisse de 15 mm.


Sortir le mascarpone pour le détendre. Râper la plaque de chocolat avec un rasoir à légumes. 


Montez la crème très froide en chantilly bien serrée - lien - avec le sucre glace et le sucre vanillé.




Mélanger la Chantilly avec le mascarpone. Masquer le côté plat d’un disque de meringue avec la crème à l'aide d'une spatule. Placer le deuxième disque de meringue, toujours du côté plat sur la crème en appuyant légèrement, enrober l’ensemble de crème. 



Rouler le tout dans les copeaux de chocolat. On s'en met plein partout, c'est pour ça que je n'ai pas photographié. Consommer tout de suite tant que la meringue est craquante ou bien réserver au frais pour obtenir une meringue moelleuse : j'aime tout autant les deux versions. 




Il y a quelques années, j'ai organisé une soirée Incroyables et Merveilleuses mais impossible de remettre la main sur le faire-part. Cette période est tout de même fascinante avec ses excentricités vestimentaires et de langage notamment. J'ai toujours cru qu'on ne prononçait pas les "R" en référence à l'accent créole de Joséphine. Mais il s'agissait plutôt de refuser de prononcer la première lettre du mot "Révolution", synonyme de souffrance.  


Place à la fête dans une tenue moins extravagante et surtout moins transparente que les tenues légères à l'antique. 





       

Sur cette merveilleuse gravure offerte par François, on distingue les cravates gigantesques, les cheveux le long des tempes en oreilles de chien, le binocle mais surtout le gourdin en spirale pour rosser le jacobin. Quelle époque ! 

5 commentaires:

  1. Quelle époque ! Merci pour cette jolie évocation, les superbes costumes et ce merveilleux qui me rappelle mon enfance, meme si par chez nous, il s'appelait tête de nègre...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai pas osé prononcer le terme mais c'est également ainsi qu'on l'appelait. C'était LE gâteau de pâtisserie préféré, la récompense.

      Supprimer
    2. Depuis mon message de ce matin, je réfléchis car je sais que ce gâteau porte aussi un autre nom, et ça y est, j'ai retrouvé : on l'appelle aussi une truffe ! C'est politiquement plus correct :-)... Bonne soirée, bises.

      Supprimer
    3. Je ne connaissais pas cette dénomination, c'est vrai que ça ressemble à une truffe, mais une grosse, hein !

      Supprimer
  2. Voilà ! C'est cette version en taille maxi le dessert de mon mari ! Je vais essayer !

    RépondreSupprimer