Pour un cercle de 25cm
250g de pâte brisée
500g de mirabelles
30g de sucre
1 larme de beurre
1 soupçon de farine
250g de pâte brisée
500g de mirabelles
30g de sucre
1 larme de beurre
1 soupçon de farine
Etaler finement la pâte - lien - avec très peu farine. Foncer un cercle beurré posé sur une plaque recouverte d'une feuille de silicone. Si l'on n'a pas de cercle, on utilise une tourtière anti-adhésive, beurrée. Piquer régulièrement tout le fond à la fourchette.
Dénoyauter les mirabelles et les refermer comme si elles étaient entières. En garnir le fond de manière serrée : elles vont réduire en cuisant et s'étaler : le fond de tarte sera uniformément recouvert.
Enfourner à four préchauffé à 200°, dans le bas du four. Cuire 35 min, la tarte doit être bien dorée. La sortir. Attendre 5 min puis décercler et la glisser sur une grille jusqu'à refroidissement complet. Saupoudrer de sucre.
LA MIRABELLE NE COMPTE PAS POUR DES PRUNES
RépondreSupprimerElle contient de la vitamine A, essentielle pour entretenir la santé de la peau et de la vue, et de la vitamine C, aux propriétés antioxydantes. Elle apporte des sels minéraux et oligo-éléments, essentiels au bon fonctionnement du métabolisme.
Le kilo de mirabelles était proposé à 2,95€ sur le marché de Nancy ce matin. J'ai cherché des yeux la SARRIETTE, vous savez, ce personnage du "Ventre de Paris", d'Emile ZOLA que j'ai lu en classe de seconde, en 1975, au lycée BUFFON. Je pense à cette scène où , en présence de Mlle SAGET, elle vient de vendre "une livre de mirabelles à une dame, en lui disant que c'était un sucre.
- J'en achèterais bien , des mirabelles, murmura Mlle SAGET , quand la dame fut partie, seulement il m'en faut si peu, ...une femme seule , vous comprenez...?
-Prenez-en donc une poignée s'écria la jolie brune !"
Adolescent , j'en pinçais pour la SARRIETTE " adorable au milieu de ses fruits, avec son débraillée de belle fille[...]. Je me rappelle que "ses bras nus , son cou nu, tout ce qu'elle montrait de nu et de rose avait une fraîcheur de pêche et de cerise". Dans sa boutique , "les mirabelles s'égrenaient comme les perles d'or d'un rosaire, oublié dans une boite avec des bâtons de vanille[...] . La SARRIETTE m'"inspirait des envie de maraude [...]ses bras [...], son cou [...] donnaient à ses fruits cette vie amoureuse, cette tiédeur satinée de femme[...] ; elle faisait de son étalage une grande volupté nue". Je crois que ne n'ai jamais mangé autant de mirabelles qu'en 1975.
Merci , chère Isabelle , pour cette réjouissante tarte au parfum de l'adolescence.
Bon week-end à tous les lecteur d'Ici et d'Isca.
Patrice
Nancy
N'ayant pas lu "Le ventre de Paris" (j'ai pour ma part subi "Le bonheur des dames"), la sarriette correspondait jusqu'à ce jour à une plante aromatique qu'il y avait dans le jardin de mes parents. Je vois qu'elle évoque bien d'autres choses à ce grand adolescent que tu es toujours. Tant mieux si ce blog et la mirabelle en particulier te rappelle de beaux souvenirs.
SupprimerJe suis très flattée de ta fidélité, cher cousin.
ISCA
Cette tarte est tellement belle !
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