Je ne résiste pas à la pâte d'amande, rien de meilleur. Alors pour la fête de tous les saints, je propose une délicieuse spécialité catalane pour la Toussaint : c'est doublement d'actualité ! La qualité des amandes est ici primordiale et il faut les mixer soi-même afin d'obtenir une pâte souple qui permettra d'être boulée.
Pour 16 biscuits
110 g d'amandes entières crues
55 g de pomme de terre cuite
1/2 jaune d'oeuf
65 g de sucre vanillé maison
1/2 zeste râpé de citron
150 g de pignons
1 goutte d'extrait d'amande amère
1 goutte d'extrait d'amande amère
Dorure
1/2 jaune
1 cc de lait
Cuire la pomme de terre épluchée à l'eau. Pendant ce temps, ôter la peau des amandes : placer les amandes dans un bol et les couvrir d’eau bouillante. Attendre 5 bonnes minutes : la peau se détache facilement.
Mixer les amandes jusqu'à ce qu'elles deviennent huileuses et permettent de s'amalgamer. Ecraser la pomme de terre, l'ajouter à la pâte d'amande, incorporer le sucre, le zeste, la goutte d'amande amère et le jaune d'oeuf. Former 16 boules et les rouler dans un bol contenant les pignons.
Les disposer sur une plaque recouverte de papier. Dorer au pinceau avec le jaune restant allongé d'un peu de lait. Cuire 15 min à four préchauffé à 180°.
Mixer les amandes jusqu'à ce qu'elles deviennent huileuses et permettent de s'amalgamer. Ecraser la pomme de terre, l'ajouter à la pâte d'amande, incorporer le sucre, le zeste, la goutte d'amande amère et le jaune d'oeuf. Former 16 boules et les rouler dans un bol contenant les pignons.
Les disposer sur une plaque recouverte de papier. Dorer au pinceau avec le jaune restant allongé d'un peu de lait. Cuire 15 min à four préchauffé à 180°.
Comme l'an dernier, je récapitule la plupart des recettes du blog faisant référence à un saint et reprends de nouveau le délicieux article de Caroline Bataille :" Qu'est-ce qu'on mange à la Toussaint ?" afin de donner quelques idées de menu en l'illustrant. " Pourquoi ne serait-ce pas l’occasion d’un grand déjeuner familial ? Rangeons les citrouilles grimaçantes qui nous lorgnent de leur œil creux et, en ce 1er novembre, faisons de la place aux saints et saintes. La recette est simple. Réunissez vos proches et conviez à votre table des saints, hôtes trop souvent égarés au fond de nos mémoires.
à la moelleuse Torta de Santiago, dessert aux amandes que l'on savoure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle,
ou au craquant Saint-Epvre de Nancy puis passez au salon en écoutant quelques notes de musique avec Sainte-Cécile.
En premier lieu, Saint Jacques et ses coquilles (ou sans)
ou bien Saint-Môret et ses radis font leur entrée, ouvrant le menu.
On accueille éventuellement un Saint-Pierre, dont la légende raconte que ce poisson devrait son nom aux deux marques de doigt que le saint pêcheur lui a laissé en le sortant de l’eau
ou plus modestement une robuste purée Saint-Germain néanmoins escortée de quelque cochonaille fumée.
S’en suit alors la farandole de fromages de nos régions : Saint-Nectaire, Saint-Albret, Sainte-Maure, Saint-Félicien, Saint-Marcellin,
Saint Agur et tant d’autres. Pour les gourmands ou les Normands, ils seront accompagnés par la Sainte-Mère et son beurre d’Isigny.
Saint Agur et tant d’autres. Pour les gourmands ou les Normands, ils seront accompagnés par la Sainte-Mère et son beurre d’Isigny.
(Cher & tendre ayant le dos tourné, je suis allée faire un petit tour à pas de loup dans son domaine préféré et réservé ...).
Mais il ne s’agit pas bien sûr de mourir de soif ! Pour agrémenter ce festin, appelons à la rescousse Émilion, Symphorien, Julien, Georges, Lager, Estèphe, Amour, Véran et leurs camarades, sans oublier la pétillante Yorre ou la plate Marguerite pour les enfants.
Pour couronner le tout, faites place au patron des boulangers : le crémeux Saint-Honoré,
Ensuite, une petite balade s'impose idéalement au Mont Saint-Michel , avec quelques galettes du même nom dans la poche ...
Certains diront qu’il s’agit là d’une manière bien irrespectueuse de commémorer cette fête et que « bouffer du saint », cela ne se fait pas. Je vous répondrais que j’aime bien mieux les inviter à ma table et festoyer avec eux en famille que les laisser prendre la poussière dans nos nébuleuses mémoires". Joyeuse fête de la Toussaint !