Avant même le Moyen Âge, on a pris l'habitude lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans la cheminée une grosse bûche bénie qui devait se consumer pendant au moins trois jours, si possible jusqu'au nouvel an. Ces très grosses bûches étant difficiles à transporter jusqu'à Paris, Antoine Charadot, pâtissier de la rue de Buci, a eu l'idée en 1879, d'en faire un dessert. Présenter une bûche de Noël au jour de l'an est donc traditionnel.
Crème pâtissière
500 g de lait
4 jaunes d'oeuf
100 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
30 g de fécule
30 g de farine
50 g de beurre tempéré
2 bouchons de Rhum
50 g de cassonade
50 g de farine
40 g de beurre
Pâte à choux
165 g de farine
5 g de sel
140g de beurre
275 g d'oeuf
5 g de sucre
155 g d’eau
155 g de lait
Commencer par préparer la crème pâtissière pour qu'elle ait le temps de refroidir. Ajouter le beurre en fin de cuisson. La débarrasser dans un bac tapissé de film puis filmer au contact le dessus. Faire refroidir le plus rapidement possible sur des bacs à glaçons.
Préparer le craquelin et le réserver au frais.
Préparer la pâte à choux. Il en restera suffisamment pour une plaque de chouquettes par exemple ... Sinon, on peut très bien congeler la pâte dans des alvéoles. Tracer au crayon des lignes de 22 cm de long, suffisamment espacées, sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. On utilise 6 tiges mais mieux vaut en prévoir d'avantage au cas où ... Retourner le papier pour éviter d'avoir du crayon sur les choux, coucher des tiges, à l'aide d'une poche munie d'une douille de 15. Coucher complètement la douille sur le papier. Recouvrir de bandes de craquelin.
Enfourner pour 25 mn à four préchauffé à 190°, chaleur statique et ventilée en même temps. Éteindre le four et entrouvrir la porte pour éviter à la vapeur de s'échapper brusquement. Les choux seraient tout ratatinés.
Coupez les extrémités des "baguettes" et enfoncer le manche d'une cuiller en bois pour bien dégager les orifices.
Farcir les tubes de crème pâtissière avec une douille lisse n° 8.
Placer un joli ruban sur le plat de service, superposer les tiges deux par deux et nouer une belle faveur.
- A la fin du repas, une bûche. Quelle est son origine ?
- C'est le sapin que l'on a coupé en morceaux, me répond un enfant de douze ans. J'explique l'histoire de la bûche qui se consume lentement ...
- Comme la bûche qui est lourde à digérer, me répond-il ...