Je remonte cette recette emblématique de la cuisine familiale traditionnelle. Comme Cher & Tendre n'apprécie pas la langue, j'ajoute toujours un morceau de paleron au bouillon et fais cuire le tout plus de 4 heures en commençant la veille afin de pouvoir dégraisser le bouillon refroidi, le lendemain.
1 gros bouquet de persil
Thym, laurier
1 carotte
1 branche de céléri
1 oignon
2 clous de girofle
3 cs de cornichons au vinaigre
Vinaigre cristal
4 échalotes
40 g de farine
45 g de beurre + 1 noisette
Pommes de terre
Carottes
Sel, poivre en grain
Préparer un court bouillon avec le bouquet garni (la moitié du persil, thym, laurier), l’oignon piqué, la carotte et le céleri, du gros sel et du poivre en grain. Lorsqu’il bout, plonger la langue dont on aura entaillé superficiellement la peau et faire cuire 2 bonnes heures à feu doux. Mettre au frais jusqu’au lendemain. Dégraisser le bouillon avec une écumoire. Poursuivre la cuisson de la langue pour qu’elle soit parfaitement tendre. Dans une petite casserole, faire revenir sans coloration les échalotes hachées dans la noisette de beurre. Lorsqu’elles sont transparentes, mouiller avec 25 cl du vinaigre des cornichons et 5 cl de vinaigre cristal (si les cornichons ne sont pas maison). Laisser réduire. Il ne doit rester que 2 cuillers à soupe de liquide. Réserver. Faire fondre 45 g de beurre dans une autre petite casserole, ajouter la farine et faire légèrement roussir. Mouiller avec 3 bonnes louches de bouillon et faire épaissir. Ajouter 3 grosses cuillers à soupe de cornichons coupés finement et le reste du persil que l’on a haché. Assaisonner. Ajouter les échalotes au vinaigre et laisser mijoter tout doucement pour que la sauce s’imprègne des saveurs. Faire cuire les pommes de terre et les carottes à la vapeur mais au lieu d’utiliser de l’eau, prélever du bouillon : les légumes seront parfumés. Retirer la peau de la langue, la trancher et la disposer dans le plat de service préalablement chauffé. Napper de sauce.
J'avoue n'avoir jamais goûté ce plat mais je serai bien tentée car tes photos sont très appétissantes.
RépondreSupprimerBonne journée, bises.
j'en ai fait une le mois dernier !
RépondreSupprimerle reste est tranché pour les jours pressés au congel et portionnable individuellement
nous on aime (et RIEN à voir avec les infâme trucs vendu tout prêts)
même si oui c'est long à cuire
désormais on la mange quasi plus que froide,nature (juste un peu de moutarde " )elle se suffit à elle même on trouve :)
mais oui sauce piquante c'est bon aussi
ça doit être excellent, j'ai le souvenir d'une recette de ma maman aux oignons et olives, il faut que je me motive la faire mais je suis la seule a aimer la langue de bœuf, tu me motives toujours des plats de tradition chez toi
RépondreSupprimerbisous
un plat qu' 'on mangeait plus souvent lorsque nous étions enfants, il y a bien des années que je n'en ai fait, merci pour cette recette. bon dimanche
RépondreSupprimerJe n'en cuisine pas mais il est vrai que c'était un mets obligatoirement sur la table les jours de fête chez ma grand'mère maternelle. Elle la préparait avec une sauce à base de tomates et des cornichons aussi. Elle nous la servait entre l'entrée et le plat principal. Ah oui cela ne rigolait pas les menus à l'époque hihi !!!
RépondreSupprimerBon dimanche à toi. Viviane
C'est exactement ça, la langue faisait partie de la longue liste des plats de banquet. Chez nous, elle était simplement servie en plat principal, le dimanche.
SupprimerJe n'en ai fait qu'une fois il y a bien longtemps ! Je prépare plus volontiers de la tête de veau qui régale tout le monde à la maison. La belle cuisine française traditionnelle !!
RépondreSupprimerHummm la tête de veau, c'est un délice !
SupprimerÇa fait un moment que j'en n'ai pas fait de la langue et tu me tentes bien. Ton plat est appétissant. Bisous
RépondreSupprimerCoucou, la langue de bœuf est pour moi un traumatisme de cantine, mais je pense que si c'était toi qui me l'avais cuisinée il en aurait été autrement, ça a l'air très appétissant ! Bisous
RépondreSupprimerJe comprends parfaitement ! De mon côté, maman préparait les abats à la perfection, ce qui fait que je n'ai aucun dégoût... Les souvenirs d'enfance, c'est indélébile !
SupprimerOh j'adore, depuis le temps que je n'en ai pas fait.
RépondreSupprimerOui, on n'y pense pas et pourtant, c'est tellement simple et délicieux !
SupprimerCa fait longtemps que je n'en ai pas fait. Je m'installerais bien à ta table, j'adore la langue. Ah je ne comprends pas ton mari :)
RépondreSupprimerIncompréhensible en effet !
Supprimercoucou j'ai réussi à récupérer la recette de ma mère c'est tellement bon à la sauce piquante ta recette me donne envie d'en refaire au plus vite, bisous
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