La pâte à Strudel se distingue des autres par son élasticité et sa manière particulière de l'étirer. Pour ceux qui aiment la technique, c'est un moment grandiose. Voir sous ses doigts la pâte devenir transparente, c'est quelque chose et puis l'Apfelstrudel, ça rappelle Vienne, alors ! Comme pour la tarte aux pommes - lien -, on emploie des pommes rustiques peu aqueuses.
Pour la pâte
250 g de farine
1 oeuf
1 pincée de sel
10 cl d'eau tiède
20 g de beurre
Pour la farce
1 bon kg de chanteclerc
150 g de sucre roux
50 g de raisins secs
2 cc de rhum
1 cc de cannelle
50 g d'amandes hachées
50 g de chapelure maison
100 g de beurre
Sucre glace
Faire tremper les raisins dans le rhum. J'évite cette manipulation supplémentaire en ayant en permanence des raisins imbibés dans un bocal. Mettre tous les ingrédients de la pâte dans la cuve du robot muni du crochet pétrisseur et battre pendant 5 min. Sortir la pâte, la soulever et la taper vivement sur le plan de travail une cinquantaine de fois : elle devient élastique et brillante. Couvrir la pâte du bol retourné afin qu'elle ne se dessèche pas. La laisser reposer au minimum 1 heure près d'une source de chaleur.
Préparer la farce pendant ce temps : éplucher et émincer les pommes en lamelles. Mélanger avec le sucre, les raisins et la cannelle. Préchauffer le four à 180°.
J'ai placé un torchon sur la table puis un second dessus beaucoup plus grand coupé dans un vieux drap.
Ce dernier doit mesurer à peu près 1,20 x 1,20 m. Saupoudrer généreusement de farine.
Etaler la pâte au rouleau afin d'obtenir un carré le plus grand possible. Retirer le torchon du dessous, fariner ses mains et les glisser sous la pâte. En partant du centre, l'étirer avec soin avec les deux mains. Étonnamment, la pâte ne se déchire pas. Si de petits trous devaient apparaître, on pince la pâte et de toutes façons ils ne se verront pas lorsque la pâte sera roulée sur elle-même.
On doit pouvoir lire un journal au travers.
Badigeonner la pâte de beurre fondu puis de chapelure. Placer les pommes sur une bande de 10cm de large à quelques centimètres du bord. Ne pas oublier les amandes hachées.
Pour façonner le Strudel, partir du côté des pommes, soulever le linge des deux mains et rouler la pâte sur elle-même.
On obtient un gros boudin. Transférer le rouleau sur la plaque recouverte d'une feuille de silicone.
Incurver les côtés pour lui donner la forme d'un croissant, la plaque n'étant pas assez grande.
Badigeonner de beurre et enfourner dans le bas du four 40 min.
Laisser tiédir, tailler les extrémités et saupoudrer de sucre glace. Présenter avec de la crème épaisse ou une chantilly.
Si je t´écris ce soir de Vienne,
Tu sais, c´est qu´il faut que tu viennes.
J´étais partie. Pardonne moi.
Notre ciel devenait si lourd
Et toi, de Paris jusqu´à Vienne,
Au bout d´une invisible chaîne,
Tu me guettes et je pense,
Jouant l´indifférence,
Tu m´as gardée malgré moi.
Il est minuit ce soir à Vienne.
Mon amour, il faut que tu viennes.
Tu vois, je m´abandonne.
Il est si beau l´automne
Et j´aimerais le vivre avec toi.
C´est beau Vienne, avec toi Vienne.
On roule encore un peu
On obtient un gros boudin. Transférer le rouleau sur la plaque recouverte d'une feuille de silicone.
Incurver les côtés pour lui donner la forme d'un croissant, la plaque n'étant pas assez grande.
Badigeonner de beurre et enfourner dans le bas du four 40 min.
Laisser tiédir, tailler les extrémités et saupoudrer de sucre glace. Présenter avec de la crème épaisse ou une chantilly.
Pour se mettre dans l'ambiance de Vienne la romantique, il convient tout d'abord d'écouter cette chanson de Barbara dont je vous livre la dernière strophe :
Tu sais, c´est qu´il faut que tu viennes.
J´étais partie. Pardonne moi.
Notre ciel devenait si lourd
Et toi, de Paris jusqu´à Vienne,
Au bout d´une invisible chaîne,
Tu me guettes et je pense,
Jouant l´indifférence,
Tu m´as gardée malgré moi.
Il est minuit ce soir à Vienne.
Mon amour, il faut que tu viennes.
Tu vois, je m´abandonne.
Il est si beau l´automne
Et j´aimerais le vivre avec toi.
C´est beau Vienne, avec toi Vienne.
et de s'imaginer devant le Belvédère par un bel après-midi d'automne, après une expo au Leopold Museum et avant ...
... un chocolat au Demel !
C'est la perfection. Rien d'autre à dire. J'avais pris une pâtisserie également mais je n'ai pas pu la terminer même si elle était délicieuse. Simplement, on n'a envie de rien après cette boisson. Alors le lendemain, j'ai testé le Landtmann avec sa grande terrasse ensoleillée :
mais je n'ai pas trouvé le chocolat aussi savoureux qu'au Demel.
La prochaine fois, je testerai celui du Diglas avec ses abat-jour en papier journal recyclé et sa devanture toute rose.
Pour terminer, quelques somptueuses façades.
Je dois essayer ta pâte, ton strudel me donne trop envie !
RépondreSupprimeril est superbement réussi bravo
RépondreSupprimerMerci, c'est gentil. Recette traditionnelle comme je les aime.
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